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EDUARDO KOBRA EN 10 OEUVRES


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SERIE STREET ART

Eduardo Kobra est un artiste brésilien autodidacte né en 1976 à Sao Paulo. Il crée le Studio Kobra au début des années 90 dans l’optique de transformer le paysage urbain à travers l’art et de raviver les souvenirs de la ville. Toutes ses oeuvres véhiculent des messages sur des thèmes sociaux et politiques majeurs centrés sur la paix, la tolérance, la durabilité environnementale, la déforestation… Ses oeuvres géantes, sortes de kaléidoscope colorés sont principalement basées sur des photos contemporaines. Le contraste saisissant entre les couleurs brillantes, les lignes audacieuses et les nuances habiles dépeignent avec éloquence des histoires d’espoir en période de désespoir. “Aujourd’hui, mon travail est l’association de la tendance tag, du graffiti américain, des muralistes mexicains et du graphisme géométrique”

Le but de ce projet était de transformer l’apparence d’un espace urbain à travers une oeuvre d’art. Ce projet de scènes en noir et blanc, raconte l’histoire de Sao Paulo tout en montrant le contraste entre le passé et le présent de la ville. “L’idée est de transformer le paysage urbain à travers l’art et de raviver les souvenirs de la ville”.

Cette fresque peinte à New York en 2012 met en lumière une photo iconique d’Alfred Eisenstaedt le 13 août 1945, jour où les New yorkais sont descendus dans la rue pour fêter la fin de la seconde guerre mondiale. Dans “the kiss” on retrouve tous les codes graphiques et esthétiques de Kobra : ses rayons de couleurs et de lumières, ses compositions kaléidoscopiques. Ici Kobra nous délivre un message de paix, message qu’il prône inlassablement dans ses oeuvres, tout comme il met en valeur les personnalités dans le monde qui oeuvrent pour celle-ci.

Lors des derniers Jeux Olympiques au Brésil, à Rio de Janeiro, en 2016, Kobra peint la plus grande fresque murale au monde : 190 mètres de long, 15 de haut, soit une surface de 3000 mètres carrés. Sur l’oeuvre, les 5 continents sont représentés par 5 visages, au nombre des anneaux olympiques : un Karen de Thaïlande pour l’Asie, un Huli de Papouasie-nouvelle-Guinée pour l’Océanie, un Indien Tapajo d’Amazonie brésilienne pour l’Amérique, un Tchouktche de Sibérie pour l’Europe et un Mursi d’Ethiopie pour l’Afrique. “Il y a une intolérance croissante dans le monde, comme en Europe où les gens rejettent les réfugiés, le différent. J’espère que cette fresque, dans l’esprit olympique des Jeux, aidera à rappeler que nous sommes tous différents mais qu’au fond nous sommes tous Un : l’espèce humaine”.

Le projet résulte d’une coopération entre la ville d’Amsterdam, l’Instituto Plataforma Brésil, Street Art Today et la Fondation NDSM. Le site NDSM a une réputation internationale en tant que lieu détaché aux artistes, innovant et expérimental, qui exprime le message de liberté et de courage que veut faire passer Kobra. Le portrait d’Anne Frank, intitulé “laissez-moi être moi-même”, souligne l’importance de respecter l’identité de chacun. “Jusqu’à aujourd’hui, son courage et sa sagesse ont du sens, et en même temps inspirent de nombreux jeunes par le courage et la sagesse de cette jeune femme”.

Après son premier record en 2016, Eduardo Kobra renouvelle l’exploit avec une oeuvre monumentale de 5742 mètres carrés, commandée par le chocolatier Cacau Show, visible sur la façade d’une usine de chocolat au bord d’une voie rapide de la mégalopole Brésilienne. La fresque représente un indien d’Amazonie dans une pirogue chargée de cacao, au beau milieu d’une rivière de chocolat. “C’est un hommage à tous les gens qui travaillent dans le cacao, et la relation étroite avec l’Amazonie”.

A travers plusieurs oeuvres, Kobra célèbre la paix, l’union des peuples, célébrant un monde sans frontières symbolisé par des personnages lauréats du prix Nobel de la paix tels qu’Albert Einstein, Nelson Mandela, Malala Yousafzai, Mère Teresa de Calcutta et le Dalaï Lama.

Cette oeuvre de 800 mètres carrés se trouve sur la façade de la City-As-School de New York à Manhattan, école dans laquelle Jean-Michel Basquiat a étudié, ceci est loin d’être un hasard, Kobra ayant été très influencé par son travail. Il célèbre ici des anonymes, cinq visages de migrants d’ethnies différentes, une référence aux millions de personnes qui ont transité par Ellis Island et ont contribué à la construction de New York. “Comme nous le savons, historiquement, New York a toujours été un endroit qui a accueilli des immigrants du monde entier”. Cette oeuvre fait partie du projet “Colors for Freedom”.

Pour le 17ème anniversaire des attentats du 11 septembre, Kobra dévoile cette fresque monumentale en hommage aux pompiers de New York. Hautement symbolique, elle a très certainement contribué à renforcer le lien étroit entre l’artiste Brésilien et les New Yorkais. Cette oeuvre, imposante par sa taille, nous rappelle inlassablement la gravité de cette journée.

A New York, Kobra oeuvre pour la paix, la tolérance et la non-violence. De Mère Theresa à Gandhi, de la statue de la liberté à C3PO brandissant un panneau réclamant « Stop Wars », Kobra interpelle les passants sur des sujets complexes tels que la violence, le racisme, l’utilisation des armes à feux. L’œuvre la plus marquante du projet « Colors of liberty » est le détournement du mémorial au Mont Rushmore, à l’effigie des quatre présidents fondateurs des Etats-Unis, remplacés par Andy Warhol, Frida Kahlo, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, icones du pop art. Dans une interview , Kobra a déclaré: «L’intention de mes œuvres est de sensibiliser à des sujets complexes, tels que le racisme, la violence, l’utilisation des armes à feu et la violence en général ainsi que la cause des immigrants. Réfléchir à tout cela afin que nous puissions trouver des réponses sur la façon de rendre le monde meilleur. “ Il a ajouté, concernant son choix de ville pour ce projet, que “New York est le pays où le street art est né et j’ai été influencé par les artistes d’ici … Je dois tellement de ce que j’ai appris à New York.”

En avril 2020, alors que la moitié de l’humanité est confinée, Kobra réalise une oeuvre singulière sur les murs de sa résidence à Sao Paulo. Celle-ci sera reproduite par la suite dans sa ville et à New York après le confinement. Cette fresque représente cinq enfants de cinq religions différentes, le visage masqué, dans une pose de prière. Sur sa page Instagram Kobra commente “En ces temps d’isolement social nécessaire, nous avons besoin d’avoir la foi. Indépendamment de notre situation géographique, de notre ethnie et de notre religion, nous sommes unis dans la même prière : que Dieu inspire les scientifiques à trouver la solution de cette pandémie et réconforter nos coeurs afin que nous ayons la force et que nous puissions continuer ensemble en tant qu’humanité”.

Nous vivons tous dans un tableau de Hopper…


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Alors que 4 milliards d’être humains dans le monde sont confinés en pleine épidémie du coronavirus, les internautes sont des milliers à se partager des peintures du célèbre peintre. Pourquoi ?

Morning sun – Edward Hopper – 1952

Comme les personnages de Hopper nous sommes immobiles au coeur du cyclone. Célèbre pour ses personnages solitaires et ses paysages urbains déserts, le peintre semble décrire avec réalisme ce que nous vivons tous à l’échelle planétaire. Il a capté à son époque la solitude post-moderne.

Office in a small city – Edward Hopper – 1953

La solitude dont Hopper se voulait l’illustrateur n’est plus seulement un concept, elle est bien réelle aujourd’hui. La perte soudaine de contacts sociaux, de liens charnels avec nos proches, le confinement que nous respectons plus ou moins, nous plonge dans un isolement contraint. Comme dans les tableaux de Hopper dans les rues le temps s’est comme figé, suspendu. Nous sommes passés d’un monde accéléré au mode pause. Pour combien de temps ? nous ne le savons pas, même si des plans de déconfinement se dessinent, il n’y a plus aucune certitude et beaucoup d’inquiétude…

Les tourments intérieurs de l’artiste sont bien proches de nôtres en ce moment : la solitude, l’amour, le passage du temps, la mort. Prémonitoire ou pas, nous tenons là l’artiste de l’ère du coronavirus.

All, we are living in a Hopper painting …

While 4 billion human beings in the world are confined in the middle of a coronavirus epidemic, thousands of Internet users share the paintings of the famous painter.

Why?

Like the Hopper characters, we are immobile in the heart of the cyclone. Famous for his lonely characters and his deserted urban landscapes, the painter seems to realistically describe what we are all experiencing on a planetary scale. In his time, he captured the post-modern solitude.

Today, loneliness illustrated by Hopper is no longer just a concept, it is our reality. The sudden loss of social contact, of carnal ties with our loved ones, the confinement that we more or less respect, immerses us into a forced isolation. As in Hopper’s paintings in the streets, frozen in time, suspended. We have moved from an accelerated world to a pause mode.

For how long? We don’t know, even if plans for deconfinement are taking shape, there is no longer any certainty, and a lot of concern …

The artist’s inner torments are very close to ours, right now: loneliness, love, the laps of time, death. Premonitory or not, we hold there the artist of the coronavirus area.

Des tableaux vivants à l’heure du confinement…


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Des employés du Getty Museum proposent aux internautes un défi artistique rigolo et stimulant en cette période de confinement à la maison. Reproduire des tableaux de maîtres avec ce que l’on a à la maison. En cette période c’est un bon prétexte pour exprimer notre amour de l’art et notre créativité… Regarder il y a des pépites…

Pour participer, prenez vous en photo en recréant un tableau célèbre et postez le sur les réseaux sociaux avec l’original en mentionnant le #gettymuseumchallenge.

Face au phénomène, le CLIC France (club innovation et culture France), plateforme francophone des musées et lieux culturels français innovants, lance en partenariat avec les musées de france le concours “réinterprétez les oeuvres des collections françaises” #artenquarantaine. Le concours est ouvert du 23 avril au 25 mai 2020. Les meilleures créations se verront remettre à la fin juin un prix du public et/ou un prix du jury.

Enjoy !!!

Living pictures at the confinement time …

Employees of the Getty Museum offer internet users a funny and stimulating artistic challenge during this period of confinement. Reproduce masterpieces with what you have at home. In this period, it is a good pretext to express our love of art and our creativity … Look there are nuggets …

To participate, take a picture of yourself by recreating a famous painting and post it on social networks with the original, mentioning the #gettymuseumchallenge.

Faced with this phenomenon, CLIC France, a French-speaking platform for innovative French museums and cultural places, is launching in partnership with the museums of France the “reinterpret works from French collections” contest #artenquarantaine. The competition is open from April 23 to May 25, 2020. At the end of June, the best creations will be awarded a public prize and / or a jury prize.

Enjoy !!!