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ByValerie Lemoisson
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InAllgemein
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La nouvelle plateforme d’art numérique CIRCA, créée par Josef O’Connor, prend le contrôle de l’écran emblématique de Piccadilly Circus pendant deux minutes chaque jour (entre 20h20 et 20h22) jusqu’à la fin de l’année, le transformant en une toile numérique géante. CIRCA défend la vision et l’état d’esprit collaboratif qui sont nécessaires, alors que le monde de l’art est cruellement impacté par la crise du Coronavirus. « Nous sommes honorés d’avoir cette opportunité sur une plateforme aussi emblématique de présenter des artistes émergents et établis et d’aider à soutenir la communauté créative au sens large ».
Chaque mois CIRCA mettra en vedette un artiste différent, sans communiquer à l’avance le programme à venir. L’œuvre est diffusée chaque nuit sur le site Web de CIRCA et sur de nombreux réseaux sociaux, les organisateurs ne souhaitant pas créer des rassemblements de grande ampleur.
Ai Weiwei était l’artiste inaugural du programme Circa et a créé une pièce originale intitulée Circa 20:20 , un récit visuel épisodique rassemblant des images, des vidéos, des sons et de la poésie de sa carrière artistique et de son travail d’activiste. «Le projet commence de l’année de ma naissance jusqu’à la pandémie actuelle et incessante qui menace la condition humaine dans le monde. Tout le matériel visuel est produit par mon studio. Il [existe] une sélection de citations tirées de mes propres écrits, ainsi que d’autres écrivains et poètes. Nous offrirons un festin visuel avec un message fort pour le public. »
Le samedi 31 octobre 2020, le film d’une heure de Weiwei a été projeté, ce qui en fait la plus longue présentation jamais réalisée d’une œuvre dans l’histoire de Piccadilly Circus.
Un artiste différent chaque mois sera programmé. Vous pouvez découvrir Cauleen Smith tout le mois de novembre. Elle présente son « covid manifesto », une série de 23 déclarations faites comme réflexions sur cette année et des appels à l’action pour l’avenir, réalisés comme des natures mortes sur le bureau de l’artiste.
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ByValerie Lemoisson
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InAllgemein
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SERIE STREET ART
Artiste touche à tout, Shepard Fairey, alias OBEY (obei), né dans les années 70, a été influencé très jeune par l’univers du skate. Il utilise l’art de la propagande contre le système, ce qui en fait un artiste à part. Il est à la fois graffeur, designer, graphiste, sérigraphiste, muraliste, DJ et activiste américain.« J’appelle mon art de la propagande car je pense que tout art qui défend des objectifs précis contient des éléments de propagande. Il existe une différence entre la propagande dans le sens sinistre du terme, qui veut avoir le dernier mot dans une conversation et l’art qui a pour but d’ouvrir une conversation ! »
Dans un manifeste qu’il a écrit en 1990 et posté depuis sur son site web, il relie son travail au concept de phénoménologie de Heidegger. « Quand j’ai commencé à voir des réactions et à considérer les forces sociologiques à l’œuvre autour de l’utilisation de l’espace public et de l’insertion d’une image très accrocheuse mais ambiguë, j’ai commencé à penser qu’il y avait un potentiel pour créer un phénomène ».
Au début des années 90 Shepard Fairey commence à coller, avec une bande d’amis, des stickers dans toute la ville de Providence, dans l’état de Rhode Island où ils font leurs études. Ce sont des posters du lutteur français André Roussimoff, un géant de 2,24 mètres pour 235 Kg. Il est le seul catcheur français, à l’époque à avoir été champion du monde. Sur son site internet il déclare que son œuvre est une « expérience de phénoménologie ». Il veut nous faire prendre conscience des choses que nous ne remarquons plus, stimuler notre curiosité. Cette campagne prend une telle ampleur aux Etats-Unis et dans le monde, que Titan Sport qui possède la marque d’André the Giant le poursuit en justice et l’oblige à renoncer à la « marque ». Il adopte alors « Obey ». Dès lors, le paradoxe exprimé par l’injonction « OBEY » inscrite sur des affiches posées illégalement, appelle implicitement à la désobéissance …
Fairey crée ici une affiche inspirée du roman de George Orwell 1984, avec le célèbre slogan « Big Brother vous regarde », un véritable message d’avertissement d’Orwell déjà intégré dans la campagne d’Obey. Big Brother symbolise le pouvoir dictatorial qui exige une obéissance et un dévouement complet aux lois et aux règles.
Cette affiche, réalisée lors de la candidature de Barack Obama à l’élection présidentielle américaine de 2008 a fait le tour du monde. Elle est clairement inspirée des affiches de propagande soviétique des années 30, mais également des visuels d’Andy Warhol et de Rodtchendo. A l’origine nommée « progress » le traitement graphique est percutant car il reprend les couleurs du drapeau américain. Cette affiche contribuera fortement à valoriser l’image du candidat qui le remerciera par courrier, après l’élection. La lettre disait :” Je tiens à vous remercier d’avoir utilisé votre talent pour soutenir ma campagne. Les messages politiques impliqués dans votre travail ont encouragé les Américains à croire qu’ils peuvent changer le statu quo. Vos images ont un effet profond sur les gens, qu’elles soient vues dans une galerie ou sur un panneau d’arrêt. J’ai le privilège de faire partie de votre œuvre d’art et je suis fier d’avoir votre soutien. Je vous souhaite un succès et une créativité continus.”.. Cette iconographie nous rappelle étrangement la représentation de Che Guevara, faut il y voir un détournement de cette référence révolutionnaire…
Fairey réalise cette peinture murale pour Urban Nation à Berlin en 2014. Cette expression est inspirée du mantra anti-guerre très populaire dans les années 60, notamment lors de la guerre du Vietnam. Ici Fairey affirme la nécessité d’actes créatifs plutôt que destructeurs. La calligraphie, le graphisme, les codes couleurs, nous renvoient à l’art nouveau, en opposition aux représentations psychédéliques de l’art hippie.
Fairey peint une représentation imposante de 9 étages, rendant hommage à Nelson Mandela, à johannesburg, surplombant le pont Nelson Mandela. Cette peinture murale est la première de Fairey en Afrique et est considérée par beaucoup comme une suite de l’affiche emblématique de Barack Obama Hope. Patrick Gaspard, Ambassadeur Américain en Afrique du Sud a déclaré :“C’est un énorme point d’exclamation en Afrique du Sud, ce qui nous rappelle toute la lutte de libération et la transition remarquablement pacifique vers la liberté réalisée par Nelson Mandela”.
Fairey a créé ce portrait avec un groupe de partisans de l’artiste chinois afin de faire connaître le statut juridique des artistes en Chine, qui ne peuvent avoir de passeport pour quitter leur pays. Fairey s’exprime à cette occasion: ” J’admire Ai Weiwei pour son art et son activisme. Son art est beau par sa forme et sa fonction incarne les principes du populisme et de la conscience sociale auxquels j’aspire dans ma propre pratique. Cette affiche est un hommage à l’art d’Ai Weiwei, à son courage de s’exprimer ouvertement et à son soutien à sa lutte politique en cours avec le gouvernement chinois. J’espère que l’image contribuera à sensibiliser et à faire progresser le dialogue qui pourrait conduire Ai Weiwei à voyager librement et à continuer à s’exprimer”.
Lors de la COP 21, Shepard Fairey dévoile une sphère géante de 2,3 tonnes pour 8 mètres de diamètre, suspendue entre le premier et le deuxième étage de la Tour Eiffel, à Paris, à plus de 60 mètres au-dessus du sol. Dans un interview Shepard déclare« Je ne suis pas un alarmiste, mais je pense que les gens doivent comprendre que nous sommes confrontés à une crise de la terre… J’espère que Earth crisis interpelle visuellement et génère une conversation nécessaire sur la protection de notre planète pour les générations futures ». Les graphismes dessinés sur la sphère sont dans les tons bleus et aquatiques « pour nous rappeler que nous avons besoin d’air pur, d’eau et de végétation pour soutenir la planète… »
En réaction aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, Shepard Fairey peint en 2016, sur la façade d’un HLM du 13ème arrondissement une grande fresque d’une Marianne entourée de la devise « Liberté, Egalité, Fraternité ». C’est un « détournement » de « make art not war ». Dans un entretien, Obey explique sa démarche : « C’était pour exprimer mon soutien au peuple français et aux parisiens. Je pense que l’art a une grande place dans la culture française, il encourage la paix, l’harmonie et la tolérance ». Cette allégorie moderne de la République française orne les murs de l’Elysée depuis l’élection de E.Macron.
La campagne “We the people” apparaît en première page de New York Times et du Washington Post le jour de l’investiture de Donald Trump. Le nom de cette campagne fait clairement référence aux premiers mots de la constitution d’Amérique. Fairey reprend les codes de présentation de Hope en déclinant des visages de femmes de cultures différentes, pour symboliser le « melting pot » de la nation américaine avec les messages forts : « defend dignity », « are greater than fear », « protect each other », qui figurent aussi dans la constitution. Ces iconographies seront reprises lors de « la marche des femmes », le lendemain de l’investiture de D. Trump.
Fairey et un groupe d’artistes mettent leurs forces en commun pour «Enough of Trump », une nouvelle campagne en faveur de l’art qui vise à inspirer les électeurs pour les élections américaines de novembre. En utilisant l’art comme catalyseur du changement, l’objectif est de faire barrage à la réelection de Trump et de cibler les principaux Etats swing, tels que l’Ohio et le Minnesota, en diffusant des messages « Enough » et « vote ». Les affiches, réalisées par plus d’une douzaines d’artistes en vue, seront montrées lors de manifestations, collées sur des bâtiments et des panneaux d’affichage et projetées sur des murs, pendant toute la campagne.
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Alors que 4 milliards d’être humains dans le monde sont confinés en pleine épidémie du coronavirus, les internautes sont des milliers à se partager des peintures du célèbre peintre. Pourquoi ?
Morning sun – Edward Hopper – 1952
Comme les personnages de Hopper nous sommes immobiles au coeur du cyclone. Célèbre pour ses personnages solitaires et ses paysages urbains déserts, le peintre semble décrire avec réalisme ce que nous vivons tous à l’échelle planétaire. Il a capté à son époque la solitude post-moderne.
Office in a small city – Edward Hopper – 1953
La solitude dont Hopper se voulait l’illustrateur n’est plus seulement un concept, elle est bien réelle aujourd’hui. La perte soudaine de contacts sociaux, de liens charnels avec nos proches, le confinement que nous respectons plus ou moins, nous plonge dans un isolement contraint. Comme dans les tableaux de Hopper dans les rues le temps s’est comme figé, suspendu. Nous sommes passés d’un monde accéléré au mode pause. Pour combien de temps ? nous ne le savons pas, même si des plans de déconfinement se dessinent, il n’y a plus aucune certitude et beaucoup d’inquiétude…
Les tourments intérieurs de l’artiste sont bien proches de nôtres en ce moment : la solitude, l’amour, le passage du temps, la mort. Prémonitoire ou pas, nous tenons là l’artiste de l’ère du coronavirus.
All, we are living in a Hopper painting …
While 4
billion human beings in the world are confined in the middle of a coronavirus
epidemic, thousands of Internet users share the paintings of the famous
painter.
Why?
Like the Hopper characters, we are immobile in the heart of the cyclone. Famous for his lonely characters and his deserted urban landscapes, the painter seems to realistically describe what we are all experiencing on a planetary scale. In his time, he captured the post-modern solitude.
Today, loneliness illustrated by Hopper is no longer just a concept, it is our reality. The sudden loss of social contact, of carnal ties with our loved ones, the confinement that we more or less respect, immerses us into a forced isolation. As in Hopper’s paintings in the streets, frozen in time, suspended. We have moved from an accelerated world to a pause mode.
For how
long? We don’t know, even if plans for deconfinement are taking shape, there is
no longer any certainty, and a lot of concern …
The
artist’s inner torments are very close to ours, right now: loneliness, love,
the laps of time, death. Premonitory or not, we hold there the artist of the
coronavirus area.